À l’initiative de la 33e édition des Journées du Patrimoine en Wallonie consacrée au thème Femmes & Patrimoine, le Bois du Cazier a réalisé une exposition-parcours en extérieur intitulée Dames de carreau.
Lorsque l’on évoque les charbonnages, on voit des cohortes de gueules noires et l’on en oublie bien souvent le rôle des femmes. Bien qu’elles soient de moins en moins présentes sur le carreau de la mine au fil du temps et des progrès de la législation sur le travail, elles appartenaient bien au monde du travail, qu’elles soient mères, femmes ou filles de mineur ou elles-mêmes travailleuses.
Au Bois du Cazier, ces figures féminines trop méconnues sont celles qui ont jalonné l’histoire du charbonnage, de la propriétaire de la première concession minière en 1822 aux veuves et orphelines des mineurs décédés lors de la catastrophe de 1956. Il y a eu aussi les hiercheuses, les glaneuses… et les femmes qui ont joué un rôle actif lors de cette tragédie, sans oublier sainte Barbe, omniprésente dans la vie du mineur.
L’exposition se présente sous la forme de 12 totems placés à des endroits symboliques qui se trouvent sur le parcours de la visite classique. Ils sont aussi reconnaissables par leur graphisme rappelant une carte à jouer.
Les dames de carreau
- Eulalie Desmanet de Virelles – La fondatrice du Bois du Cazier
- Catherine Préat – Une hiercheuse
- La glaneuse
- Cécile Douard – Quand art social et féminisme se rencontrent
- La mine – Un monde d’hommes conjugué au féminin
- Barbe – La sainte patronne des mineurs
- Epouses et filles de mineurs – Veuves et orphelines doublement victimes
- Geneviève Ladrière – De la « demoiselle de la mine » à « l’ange du Cazier »
- La sœur et l’infirmière
- Marguerite Harmegnies – Au service de Marcinelle
- Elisabeth de Belgique – Une reine de cœur
- Andrée Grandjean – L’avocate des veuves et des orphelins